Gillaume Rapin, vétérinaire. C’est une idée de gamin que j’ai eu étant môme évidemment. Je voulais avoir un boulot dans lequel j’étais un petit peu mon propre patron. Je suis toujours quelqu’un qui a besoin je pense de vivre à l’extérieur. Le métier de véto me correspond bien de ce point de vue là. Alors l’activité du vétérinaire telle que nous le vivons, c’est d’abord l’activité vétérinaire de praticien vétérinaire, c’est-à-dire l’accueil des clients, les consultations qu’elles soient vaccinales ou médicales. L’élaboration d’un diagnostique, éventuellement des examens complémentaires, éventuellement des actes chirurgicaux, hospitalisation. Mais également, une activité à l’extérieur sur des soins d’urgence ou des soins classiques sur les gros animaux que sont essentiellement les bovins, également les chevaux. Mais il ne faut pas oublier que le vétérinaire aujourd’hui devient un chef d’entreprise. Ici nous travaillons à 3 associés avec une employée à plein temps et 3 auxiliaires de santé vétérinaire ce qui fait que nous devons aussi gérer une entreprise avec une gestion de stock, une gestion du personnel, une gestion des emplois du temps, etc… Selon moi, les compétences requises pour exercer le métier de vétérinaire, outre des connaissances scientifiques de base fondamentales, il faut une grande capacité d’écoute. Je pense qui faut vraiment être habile dans le contact humain, parce que c’est ce qui tisse la relation. Faut également une capacité physique, psychologique, parce que on est sollicité souvent à tout heure du jour ou de la nuit pour des urgences. Il faut aussi un talent d’observation parce que parfois les gens n’ont pas vu certaines des choses qui peuvent être importantes. Le métier de vétérinaire reste un métier extrêmement difficile parce que l’exigence des gens par rapport à l’attente justement, par rapport à la notion d’affectif qui existe avec leur animal fait que c’est un métier qui engendre une pression qui repose toujours sur nos épaules. Aujourd’hui, on trouve des vétérinaires dans les secteurs de l’agroalimentaire, dans l’industrie pharmaceutique, tout ce qui est secteur industriel. On trouve également des vétérinaires dans les services d’Etat, notamment dans les Directions des services vétérinaire. C’est un métier qui va englober des secteurs tout à fait différents. C’est un travail qui exige vraiment une grande disponibilité au quotidien. Une remise en question perpétuelle parce que les connaissances évoluent. Je pense qu’on doit et on ne peut faire ce métier qu’en étant passionné. rs tout à fait différents. C’est un travail qui exige vraiment une grande disponibilité au quotidien. Une remise en question perpétuelle parce que les connaissances évoluent. Je pense qu’on doit et on ne peut faire ce métier qu’en étant passionné. ans les Directions des services vétérinaire. C’est un métier qui va englober des secteur Guillaume Rapin, vétérinaire. C’est une idée de gamin que j’ai eu étant môme.